Que retenir de l’emploi transfrontalier en Grand Est ?

En 2019, 183 083 habitants de la région occupent un emploi à l’étranger. Le Grand Est se positionne au premier rang des régions qui comptent le plus de travailleurs frontaliers.

Ce nombre a augmenté de 13,4 % en l’espace de 6 ans, rythme moins soutenu que la moyenne nationale : + 15,6 % en France de province.

L’emploi transfrontalier représente 8,2 % des actifs en emploi du Grand Est et rassemble 42,9 % des travailleurs transfrontaliers de la France de province. Au sein des bassins d’emploi, cette part atteint les 42,6 % dans le "Bassin sidérurgique" et dépasse les 50 % dans les bassins de Longwy ; Saint-Louis.

Le Luxembourg est la première destination de ces navetteurs avec 47,4 % d’entre eux, suivi de l’Allemagne 26,1 %, de la Suisse 21,6 % et de la Belgique 4,5 %.

Les 5 premiers métiers exercés par les travailleurs frontaliers : "Employés administratifs divers d'entreprises" ; "Employés des services comptables ou financiers" ; "Infirmiers en soins généraux, salariés" ; "Ouvriers non qualifiés de montage, contrôle en mécanique et travail des métaux" et "Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en informatique"

Parmi les travailleurs frontaliers :

- 62,5 % sont des hommes

- 38,6 % des travailleurs transfrontaliers ont un diplôme "Diplôme d'études supérieures"

- les ouvriers sont la catégorie socioprofessionnelle la plus fréquente 34,7 %

- 54,2 % exercent dans le secteur d’activité "Commerce, transports et services divers"

Au regard des travailleurs non-frontaliers :

- la part des femmes est moins importante (37,5 % vs 48,6 %)

- la part des 25 à 54 ans est plus élevée (80,4 % vs 74,4 %)

- la part des diplômés d’un CAP-BEP est davantage marquée (30,3 % vs 27,7 %)

- la part des ouvriers est plus importante (34,7 % vs 23,7 %)